vendredi 8 mars 2013

Le train de 16H50 d'Agatha Christie

Auteur: Agatha Christie, anglaise 15 septembre 1890 - 12 janvier 1976
Editeur: Le livre de poche
Genre: Policier
Challenges: Chez Frogzine (nombres), challenge à vos nombre, new Pal

Mon avis:
Un policier rondement mené où l'on retrouve l'emblématique miss Marple et tout la subtilité de l'esprit d'Agatha Christie.
Tout commence dans un train, comme le laisse suggéré le titre, une femme revient d'une journée de courses et assiste impuissante à l'assassinat d'une femme dans le train voisin.
Tout le monde la prends pour une folle et seule son amie, miss Marple, va la prendre au sérieux et mener l'enquête. Pour les investigations de terrain elle va dépêcher une jeune femme intelligente . Celle-ci s'introduira en tant qu'employée de maison auprès d'une famille étrange.
De la découverte du cadavre à celui du coupable on va de rebondissements en rebondissements. Au lieu de voir la liste des suspects diminuer les coupables potentiels s'accumulent. On trouve à chacun des mobiles, des défauts, des faiblesses. 
Les personnages sont peints avec justesse et cette famille pleine de secrets et de rancunes étouffées suscite intérêt et suspicion.
J'ai découvert avec plaisir miss Marple vielle dame charmante et maligne. Ici elle ne joue pas forcément un rôle de premier ordre mais c'est elle qui lance le mouvement en envoyant Miss Eyelesborow (orthographe approximative du nom) et en résolvant l'affaire.
Je n'ai pu m'empêcher de me demander quand elle avait réussi à faire toute la lumière sur l'affaire. En plus de se mêler de l'énigme policière elle se penche aussi sur la vie amoureuse de sa jeune protégée.

Bref, un récit bien sympathique qui donne envie de déguster de nombreuses tasses de thé avec la charmante Miss Marple.

4ème de couverture:
Roulant dans la même direction et presque à vitesse égale, les deux trains semblaient disputer un match.
Mrs McGillicuddy, pour se distraire, regardait les occupants du compartiment qui s'offrait à sa vue. Ce qu'elle vit lui arracha un cri. Debout, le dos tourné, un homme serrait la gorge d'une femme: il l'étranglait. Le hasard voulut que le "16h50" ralentît et que le train "parallèle" le dépassât, disparaissant ainsi dans la nuit

1 commentaire:

  1. Je connais beaucoup moins les Miss MArple... ton avis donne envie de s'y plonger!!!

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