mercredi 13 février 2013

Pourquoi être heureux quand on peut être normal? de Jeanette Winterson

Auteur: Jeanette Winterson, anglaise née le 27 août 1959
Bibliographie:
  •  Les Oranges ne sont pas les seuls fruits, Paris, édition des femmes (1991)
  •  Le Sexe des cerises, Paris, Plon (1995)
  •  Écrit sur le corps, Plon (1993)
  •  Art et Mensonge, Plon (1998)
  •  Powerbook, édition de l'Olivier (2002)
  • Le Roi de Capri, Gautier-Languereau (2005)
  •  Garder la flamme, Melville (2005)
  • L'Horloge du temps, Albin Michel « Wiz » (2008)
  • Pourquoi être heureux quand on peut être normal, Éditions de l'olivier (2012)
Editeur: L'Olivier
Prix: 21.00€
Genre: Autobiographie

Mon avis:
Je ne connaissais pas du tout Jeanette Winterson avant ce roman et c'est dommage. Cette lecture m'a donné envie de lire ses oeuvres précédentes. Elle y fait référence tout au long de son récit. Elle cite aussi de nombreux autres auteurs.
C'est un roman étrange. Il m'a fait penser à un retour sur des lieux passés. A chaque monument, endroit on évoque un souvenir , une émotion. Il n'y a pas forcément une suite logique. La chronologie va et vient. 
J'ai aimé ce récit pour l'importance de la lecture, de l'écriture. La littérature a été une bouée de sauvetage pour l'auteur. Elle se dévoile totalement , elle explique comment l'écriture la sauvée. 

Jeanette Winterson est une enfant adoptée. Ses parents adoptifs sont assez particuliers, surtout sa mère. Les violences physiques , que l'on devinent, ne sont rien en comparaison de la violence psychologique. Cette volonté d'étouffer tout droit au bonheur, à l'accomplissement personnel. La mère a un grave problème et est très intolérante.
Mais ,comme l'explique l'auteur, c'est peut-être grâce à cela qu'elle est devenue qui elle est. Un écrivain doué, reconnu mais une femme blessée maladroite dans ses relations aux autres et face à l'amour.
C'est vraiment étonnant j'ai apprécié cette lecture mais je ne trouve pas forcément grand chose à en dire. Tout du long j'ai eut envie de découvrir ses autres romans (je l'ai déjà dit) et j'avoue que ce fut un manque. C'est un récit très intime . L'auteur se dévoile sans fard, sans concessions. Elle évoque ses défauts aussi bien que ses qualités. Elle montre ses faiblesses. Elle partage avec nous cette recherche de bonheur, mais aussi la recherche de sa mère. Elle nous explique le cheminement de ses pensées et émotions.

4ème de couverture:
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

Étrange question, à laquelle Jeanette Winterson répond en menant une existence en forme de combat. Dès l'enfance, il faut lutter : contre une mère adoptive sévère, qui s'aime peu et ne sait pas aimer. Contre les diktats religieux ou sociaux. Et pour trouver sa voie.

Ce livre est une autobiographie guidée par la fantaisie et la férocité, mais c'est surtout l'histoire d'une quête, celle du bonheur. «La vie est faite de couches, elle est fluide, mouvante, fragmentaire», dit Jeanette Winterson. Pour cette petite fille surdouée issue du prolétariat de Manchester, l'écriture est d'abord ce qui sauve. En racontant son histoire, Jeanette Winterson adresse un signe fraternel à toutes celles - et à tous ceux - pour qui la liberté est à conquérir.

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