vendredi 21 septembre 2012

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury

Nombre de pages:213
Auteur: Bradbury Ray
Editeur: Folio
Genre: SF
Chalenges: A vos nombres, Chefs d'oeuvre de la SFF

Mon avis:
Ce livre fait partie des "vieux" ouvrages de science fiction qui restent d'actualité par leur message et leur écriture. Fahrenheit 451 décrit une société où la médiocrité règne en maître. On ne lit plus et , pire, la lecture est un crime , les livres un objet d'effroi, ils doivent être détruits, brûlés. On suit Montag, un pompier , dans sa vie privée, professionnelle.
Guy Montag est un "pompier", dans cette société cela signifie qu'il brûle, brûle et brûle... Mais déjà il a amorçé un virage, une courbe, une inflexion. Et cette trajectoire est encore accentuée par sa rencontre avec la jeune Clarisse, une bouffée d'air pur et de poésie dans le monde terne et aseptisé de Montag. 
Elle s'étonne de tout, réfléchit sur tout, s'émerveille de tout, en un mot elle est vivante. A l'inverse la femme de Montag qui fait son entrée dans l'histoire par un suicide est une coquille vide , sans intérêt. 
Autre personnage Beatty, capitaine des pompiers et supérieurs de Montag. C'est peut être le personnage le plus complexe de l'histoire. Il brûle des livres, il sait pourquoi il le fait mais pire que tout, on se rends assez vite compte qu'il lit... Il est profondément trouble...
On suit donc le pompier Montag dans sa remise en cause de cette société, au passage on découvre comment le monde en est venu à cette aberration (grand frisson d'effroi , en tout cas pour moi), on voit comment il cherche à se révolter, à changer les choses. 
Le roman est comment optimiste, il y a une lueur au bout de ce long tunnel. Mais ça c'est dans le roman, dans la réalité il en est tout autre. 

4ème de couverture:
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.


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