lundi 30 avril 2012

De l'eau pour les éléphants de Sara Gruen

Nombre de pages: 399
Auteur : Gruen Sara
Editions: Albin Michel
Challenges: Baby challenge littérature contemporaine, Big challenge n°47

Mon avis:
On suit deux histoires ou plutôt une histoire double , celle de Jacob Jankowski à 23 ans et à 90 ou 93 ans. Dès les premiers chapitres on entr'aperçoit la fin de l'histoire, un drame terrible, et on sait que Jacob vit vieux dans une maison de retraite. A l'occasion de la venue d'un cirque il va revivre sa jeunesse et les quelques mois où il a travaillé dans le cirque des frères Benzini. Il y fait la rencontre du dur monde du travail dans un cirque et de Marlène, artiste et femme d'Auguste. En plus d'une romance Sara Gruen nous offre un portrait sans concessions de la société de l'époque marquée par la crise. J'ai aimé suivre la vie d'un cirque ferroviaire, même s'il s'agit d'un milieu dur et sans pitié , mais cela tient surtout aux hommes qu'aux circonstances. Oncle Al est un dirigeant de cirque sans scrupules aux méthodes les plus odieuses. Pour ce qui est d'Auguste il ne m'a jamais été sympathique et ce sentiment augmente tout au long de la lecture. 
Il y a également d'autres personnages beaucoup plus sympathiques Jacob, d'abord en petit vieux qui ne veut pas se laisser faire et ensuite en jeune homme, touché par la mort de ses parents, désargenté et désoeuvré, il atterrit par hasard dans le train du cirque et va se trouver une place de soigneur. Il a une véritable empathie pour les animaux mais aussi pour les hommes. Il va s'attirer la sympathie de Walter, un clown nain, de Camel, manutentionnaire, Rosemary, infirmière.
L'univers du cirque apparaît à la fois comme un monde très codifié, (les manuels ne mangent pas avec les artistes, etc...), et sans foi ni loi ("Licenciements expéditifs", retenues sur salaire, mauvais traitements, etc...). Mais la société autour n'a pas l'air vraiment en meilleur état. Ainsi Jacob se retrouve privé de l'héritage parental à cause des banques , (la crise financière déjà). Le chômage touche de façon endémique le monde du cirque , avec Oncle Al comme charognard professionnel, mais aussi les villes que le train traverse.
A un moment le récit revient au point de départ, les premiers chapitres qui nous parlent de "l'évènement", qui d'un coup prends une dimension. J'ai beaucoup aimé la fin, je trouve qu'elle n'aurait pas pu être plus belle.
Sara Gruen a un véritable talent pour faire revivre cette période. J'ai cru assister, assise sur les gradins, au spectacle de Marlène avec les chevaux puis avec Rosie. Et petit plus le roman est agrémenté de photos d'époque et je me suis surprise à chercher dans ces clichés, Jacob, Marlène, Walter, Rosie...
Un film a été tiré de cette histoire, je le regarderai peut être ou peut être pas, de peur d'être déçue.

En résumé: Une très belle découverte, un roman plein de sensibilité.

4ème de couverture:
Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur " plus grand spectacle du monde ". Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.

Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l'éléphante que nul jusqu'alors n'a pu dresser, dans un improbable trio.

Les foudres de la sor'cière - Les bannis et les proscrits tome 2 de James Clemens

Nombre de pages: 633
Auteur: Clemens James
Editions: Milady
Lecture commune du 30 avril 2012
Challenge: Big challenge 17

Mon avis
2ème tome d'une série qui en compte 5. J'avais déjà lu le tome 1 il y a bien longtemps et je me souvenais de l'ambiance et des bases de l'histoire. Parce que la trame est dense, par le nombre de personnages d'abord et ensuite par celui des prophéties et autres divinations. L'important c'est la lutte du Bien contre le Mal, mais c'est là une idée banale ou en tout cas fortement reprise par les écrivains!
James Clemens prend appui sur nos légendes et mythologies, on retrouve tout le bestiaire avec une petite subtilité orthographique (pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué l'apostrophe). C'est un petit détail qui m'a fait sourire et qui me pousse à tourner les pages en attendant les Dr'agons, les Lic'ornes et autres best'ioles... 
De quoi nous parle ce petit tome? On suit le chemin d'Elena, la sor'cière, et de Joach, son frère. Afin de préserver le mystère si certain n'ont pas lu le premier tome je vais essayer de rester vague! Nos deux héros apparaissent tour à tour , on suit l'un puis l'autre. La première fois c'est étrange après on s'habitue vite. Lequel je préfère? Aucun ou tous les deux, ils ont tous les deux des côtés très attachants et leurs combats.
Le premier tome lance l'histoire, celui-ci l'approfondi et nous présente les personnages un peu plus en détail. Je dois avouer que j'ai pris des notes parce qu'il y a une sacrée galerie de portraits. Et dans ce tome de nouveaux protagonistes font leur apparition. James Clemens a pris au pied de la lettre l'adage "plus on est de fous plus ...", il a oublié la deuxième partie parce qu'ils ne s'amusent pas beaucoup. Ce tome nous permet de mieux connaître les pouvoirs du seigneur noir. Et lui c'est sur c'est un vilain grand méchant, pas de doutes. On creuse aussi le personnage d'Er'ril, le guerrier manchot demi-millénaire, fait d'airain et de glace. Bah en fait il a un coeur, brisé mais quand même il n'est pas dépourvu de l'organe. Le passé de Tol'chuck est en partie révélé. Mogweed montre sa vilaine face. Je m'arrête là  sinon vous allez passer votre journée devant l'écran et ce n'est pas bon pour le teint!
Sincèrement quand on prends le livre en main il est lourd et une petite voix (très vilaine ou feignasse!) vous dit que ça va être long et puis on le finit le temps de le dire. Le rythme est soutenu, même si au bout du compte on se dit qu'on est loin de la fin (et ça c'est bien!).

Pour le tome 3 il va falloir attendre un mois, dur dur!

En résumé: Une série pleine de clin d'oeil mais non dénuée d'originalité.
Les autres avis:  Ptitelfe, Caya,Yogi,Vepug, Stelphique, Kllouche ,Acsyle,Luna,Kincaid , didi 8921

4ème de couverture
Elena porte désormais la marque de la sor'cière dans la paume de sa main.
Cette tache écarlate est la preuve d'un don fabuleux à la puissance inimaginable: un pouvoir sauvage, séduisant, difficile à contrôler. Seule celle qui maîtrise la magie sanglante peut s'opposer aux créatures et au mal du Seigneur Noir. Pourtant Elena n'est pas encore maîtresse de son pouvoir. Protégée par un guerrier sans âge et une bande de renégats, elle part en quête d'une cité perdue où, selon la prophétie, un ouvrage mystique détient la clé de la défaite du Seigneur Noir.
Mais si celui-ci la trouve en premier, Elena deviendra son arme la plus terrible...

dimanche 29 avril 2012

fractures de Franck Thilliez

Nombre de pages: 375
Auteur: Thilliez Franck
Editions: Le Passage
Challenge: Baby challenge thriller

Mon avis:
Tout d'abord un gros soucis quand il s'agit de chroniquer un thriller c'est qu'on ne peut pas dire grand chose sans gâcher les Ohhh! et Ahhhh! qui rythment la lecture. Bah oui un bon thriller est un condensé de suspens, et celui-ci est un bon thriller!
On peut suivre l'enquête des policiers, traquant avec eux le malade qui assassine à tour de bras où suivre ceux qui ne sont pas policiers (victimes, criminels, journalistes, voir les trois à la fois dans la même personne). Ici on ne suit pas les flics, en fait y'a pas de flics!
Alice Dehaene, fille de Claude, ancien journaliste revenu du Liban traumatisé, suit une thérapie avec Luc Graham. Elle participe à un test sensoriel aux conséquences inattendues. 
Au départ je n'ai rien compris à l'histoire, un peu paumée!! Normalement un thriller ça commence avec la découverte d'un cadavre non? Ici pas de cadavre, en tout cas au départ, mais une jeune femme fragile, dérangée avec un père étrange, une voisine envahissante une mère emmurée vivante dans son corps, une jumelle caractérielle, un jeune garçon attardé, un psychiatre au lourd passé, une assistante sociale intrusive. Ceux sont les personnages et ils ont leur importance. Le détail qui tue est qu'Alice Dehaene souffre de trou noir, des passages à vide sans aucun souvenir. Et là notre imagination galope! Et Thilliez déroule sa petite bobine et si vous êtes constituée comme moi votre mâchoire se mets à pendre , les yeux exorbités, vous poussez des Ahhh! et des Ohhh! Parce que mon imagination ne m'a pas laissé imaginer cela, mais je suis une fille saine ça doit être pour ça. J'ai subodoré, soupçonné, puis je me suis rétractée, plantée, confirmée, etc...
C'est sombre, voir lugubre, en tout cas pervers. Alice reste un personnage attachant, on la suit en s'inquiétant, en retenant son souffle! L'avantage avec les bouquins c'est que même s'ils peuvent me faire pleurer ils ne me font pas crier de peur et c'est mieux ! 

En résumé: Un thriller bien sympathique, enfin comme un thriller peut l'être!

4ème de couverture:
Alice Dehaene se recueille sur la tombe de sa sœur jumelle, Dorothée, décédée dix ans auparavant. Une question la taraude : à quoi rime cette photo de Dorothée, prise il y a à peine six mois, qu’elle a récupérée des mains d’un immigré clandestin ?

Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Son psychiatre à l’hôpital de Lille, Luc Graham, doit lui révéler le résultat d’un an de psychothérapie, lui apporter cette lumière qu’elle recherche depuis si longtemps. Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l’en empêcher : son père, agressé chez lui à l’arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu’elle découvre dans sa douche, à propos duquel elle n’a pas le moindre souvenir ; et cet homme retrouvé nu à un abri de bus et qui semble avoir vu le diable en personne.

Grâce à l’intervention de Julie Roqueval, assistante sociale en psychiatrie, Luc Graham, d’abord dubitatif, se décide enfin à mener l’enquête. Un aller simple vers la folie…

Les piliers de la Terre - Ellen de Ken Follet





Nombre de pages : 478
Auteur :Follett Ken
Editions: Stock
Lecture commune

Mon avis:
Ken Follett nous décrit la vie d'une famille anglaise du 12ème siècle. Nous suivons donc Tom le bâtisseur, dont le rêve est de construire une cathédrale. Lui et sa famille vont errer sur les routes d'Angleterre et vont rencontrer de nombreux personnages.
On pourrait penser que le récit et le style vont être ennuyeux (la vie au 12ème siècle ...) mais en fait c'est passionnant. Il est incroyable de penser que des monuments comme des cathédrales étaient construites par des hommes ne sachant pas lire et écrire. Pour ma part je sais lire et écrire et je serais bien incapable de construire ne serait-ce qu'une cabane de jardin!!!
J'ai retenu mon souffle pendant tout le récit. On sent la tension dans chaque page, chaque phrase. Ellen, personnage féminin qui donne son nom au chapitre, est à l'origine de cette tension. Elle est une femme de caractère, déterminée et amoureuse.
On s'attache aux personnages, à cette famille, au Prieur Philipp un innocent malin, plein de foi et de bonne volonté. Il croit en la nature humaine!
Les "méchants" sont odieux, je n'ai pas une once de sympathie pour eux. La famille Hamleigh est un ramassis de cloportes, cafards, ... Ils sont liés à Ellen tout comme Remigius et Waleran, les deux autres limaces de l'histoire (Je sais ce n'est pas sympa ... pour les limaces!).
Cette société moyenâgeuse est subtilement décrite par Follett, on apprends de façon bien plus efficace que pendant les cours d'histoire. Je ne verrais plus jamais une cathédrale avec les mêmes yeux.
Pour la petite histoire: J'ai lu le passage de l'incendie avec mon fils de 5 ans. Il était subjugué (non pas par ma voix ), j'ai profité d'une nuit pour escamoté le livre. Car même si ce passage n'était pas trop choquant je me voyais mal lui rapporté certaines scènes. Du coup je me suis rabattu sur une encyclopédie sur les dinosaures....

En résumé: Vivement le tome 2

4ème de couverture:
Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Cette saga est unanimement considérée comme l'œuvre majeure de Ken Follett, qui nous offre ici une fresque monumentale dont l'intrigue aux rebonds incessants s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrémédiablement happé par le tourbillon d'une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu'elle n'ait pas de fin.

Lien vers le tome 2 : Aliena

Aliena- Les piliers de la Terre tome 2 de Ken Follett

Nombre de pages: 596
Auteur: Follett Ken
Editions: Stock
Lecture commune du 30 avril 2012

Mon avis:
Ce deuxième opus est plus centré sur l'histoire de Jack, le fils d'Ellen, et d'Aliena, d'où le titre. Je dois avouer que j'ai pris plus de plaisir encore avec ce tome, peut être parce que Jack et Aliena mettaient plus sympathiques. La construction de la cathédrale de Kingsbridge est une excuse, où plutôt un arrière plan à une intrigue plus complexe. Ken follet arrive à mettre en scène une romance, un drame, une intrigue policière et une étude des rapports de force entre l'Etat et la religion. Et tout ça en plus de 1000 pages, ou que c'est selon. 
L'écriture est sombre, elle transmets bien l'ambiance de l'époque, en tout cas ce qu'on s'imagine être l'ambiance de l'époque puisque je ne suis pas contemporaine. 
D'un point de vue étude de la société, on peut noter l'ouverture de l'époque, on voyage partout, on se fait embaucher partout, on apprends partout! A l'ère des frontières cela paraît incroyable! Les moeurs sont à la fois souples et rigides. Souple parce que les jeunes gens se lient facilement, rigides parce que une fois une union consacrée c'est le bazar! Les rapports de forces entre autorités laïques et religieuses sont complexes. Le prieuré de Kingsbridge cohabite, existe à coté du comté de Shiring. Il est à la fois dépendant et indépendant de cette autorité. En effet au niveau de la justice il dépends du Sheriff de Shiring, mais on apprends qu'il peut acquérir son autonomie, pareil pour le droit de tenir marché. Cette société est très réglementée, on ne peut moudre son blé que dans le moulin du seigneur, le four du seigneur, etc...
Pour ce qui est de l'histoire de nos personnages, ces romans traversent toute une vie d'homme. J'avais déjà bien appréciée Jack dans le premier tome et je l'ai retrouvé avec plaisir ici. Il a grandi, pris en assurance et en intelligence. Il s'affirme et se fait des ennemis, il a un don certain pour cela.
Aliéna est incroyable, d'une parce qu'elle est partie de rien et qu'on la retrouve bien installé, de deux parce que malgré l'adversité elle se relève et reste droite. Bon pas de chance elle a un frère, personne n'est parfait.
Sans trop en dire le voile qui pesait sur beaucoup de questions se lèvent, toute les pièces du puzzle s'imbriquent et on referme la dernière page content. Même si à mon goût les méchants  n'ont pas été assez punis, mais ça c'est mon côté obscur.

En résumé: une façon for agréable d'appréhender l'histoire.

Les avis des autres participants à cette Lecture Commune:

FrenchDawn ,Stellade ,Nanapomme ,Pomm ,Elora ,Pimousse4783  ,Tigrouloup ,Quaidesamoureux  ,Calieb,Nelly17  ,Lizi, Dex, Achille49, Lolie77, Chtitepuce, InkofmyLife, Petit_speculoos ,Amaryllis  ,Toons, LiliDrawinthecity,Isabelle ,Nono in the Sky ,Yogi ,Soso0806 ,Hell-eau, (Ptitelfe) 

4ème de couverture:
Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Cette saga est unanimement considérée comme l'œuvre majeure de Ken Follett, qui nous offre ici une fresque monumentale dont l'intrigue aux rebonds incessants s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrémédiablement happé par le tourbillon d'une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu'elle n'ait pas de fin.

samedi 28 avril 2012

Les rivières pourpres de Jean-christophe Grangé

Nombre de pages: 405
Auteur: Grangé Jean-christophe
Editions: Albin Michel
Challenge: Baby challenge Thriller

Mon avis:
Un meurtre mystérieux et atroce, un commissaire un peu dérangé, une profanation de sépulture d'un gamin disparu il y a longtemps, un jeune flic un peu paumé, voilà les éléments de départ des rivières pourpres.
Cette histoire est glaçante, et pas seulement parce qu'elle se passe dans les montagnes. Le commissaire Niemans apparaît comme un flic borderline, on ne sait s'il est justicier ou meurtrier. En tout cas il réfléchit vite et bien. 
Je dois confesser que j'ai vu le film que je revois bien Reno dans le rôle de Niemans , je crois qu'il y a aussi Magimel mais c'est peut être le 2. Comme vous voyez le film m'a laissé un souvenir très périssable.
Donc pour moi Niemans ressemble à Reno et Joisneau à Magimel et là où je me suis dis que j'avais Alzeimer c'est quand un évènement tragique survient (que je ne vous dit pas , parce que sinon ça gâche!) et quand un troisième flic apparaît à savoir Karim Abdouf, flic-voyou, voyou-flic avec des Dreadlocks,(c'est pas possible je m'en serait souvenue !!!!).
Après recherches (merci Wiki!), c'était Cassel et si j'ai bien compris il a fusionné Joisneau et Abdouf!!! Pas grave le film est tombé dans les oubliettes de mon cerveau!!
Le suspens est présent jusqu'au bout. A un moment j'ai pensé trouvé le coupable grâce à un indice flagrant, et bien bonnes gens lorsque vous arriverez à ce passage... Un auteur de Thriller est rarement un gars simple qui bâcle la besogne!! Et oui il y a un rebondissement.
A la fin du roman on a toutes les réponses et elles sont incroyables. 
Le style de Grangé est accessible , agréable à lire et parlant. On sent la tension qui monte, qui monte , qui monte. Un petit plus pour ce récit à deux voix, on suit tour à tour Niemans et Karim, sans voir le rapport entre les deux au début!
Mon personnage préféré est Karim. Bah oui j'ai une passion pour les méchants garçons qui ne sont pas si méchants que cela et qui s'avèrent être même très sympa! J'aime bien son côté tête brulée.

En résumé: Un récit qui fait froid dans le dos!

4ème de couverture:
Pierre Niémans, un commissaire aux méthodes musclées, est envoyé à Guernon, ville universitaire de l'Isère, pour élucider un meurtre atroce : un homme a été découvert nu, mutilé, coincé dans une paroi rocheuse en position foetale. Qui est l'auteur de cette mise en scène macabre ? Parallèlement, dans sa commune du Lot, le jeune lieutenant Karim Abdouf a de quoi s'occuper : l'école primaire a été visitée et le tombeau d'un enfant profané. Au départ bien distinctes et à des lieux l'une de l'autre, les deux enquêtes vont se recouper étrangement pour n'en faire qu'une, à la trame aussi hallucinante que terrifiante.

Confidences à Allah de Saphia Azzedine

Nombre de pages: 127
Auteur: Azzedine Saphia
Editions : J'ai lu
Partenariat

Merci à Livraddict et aux éditions J'ai lu pour cette lecture.

4ème de couverture:
A qui parler quand on est pauvre, perdue, rejetée de sa famille ? Jbara, petite bergère des montagnes du Maghreb, parle à Allah. Il est, dans un monde qui ne voulait pas d'elle, son seul confident. Elle lui raconte sa vie, la misère, le mépris, son père ignorant et brutal qui la traite en servante, les hommes qui la traitent en objet, la découverte progressive du pouvoir de la beauté, la prostitution, la prison, le désir d'ailleurs : une vie semblable à tant de vies de femmes, aujourd'hui. Monologue fiévreux, porté par une rage irrépressible, que la verve et l'humour rendent encore plus acérée, Confidences à Allah est un témoignage direct, cru, sur l'oppression des femmes, mais aussi, et d'abord, le portrait d'une jeune fille résolue à exister par elle-même, et qui ne se soumettra pas.

Mon avis:
Ce livre est un vrai coup de coeur, pas par l'histoire mais par le style. Dès le départ le ton est donné, pas larmoyant, pas non plus agressif. La jeune Jbara a une gouaille incroyable! Avec elle pas de concessions, pas de faux-semblants. Certains de ses choix sont difficiles mais jamais je n'ai eut envie de la juger, de porter sur elle un regard moralisateur. Elle est humaine, comme nous! Et même si je ne suis pas née où elle est née, même si je n'ai pas vécu ce qu'elle a vécu, même si je ne suis pas ce qu'elle est, j'ai éprouvé pour elle une grande affection, comme pour une soeur. 
J'ai aimé son rapport à la religion. Il est franc, direct, simple et pourtant tellement généreux et courageux. J'aime sa façon de lui parler comme à un ami et de ne pas se dédouaner de sa responsabilité. Elle est seule responsable de sa vie et elle l'assume.
Ce récit est aussi un récit cruel des rapports entre une caste de puissants et les nouveaux "esclaves" domestiques ou du sexe, les pauvres, les indigents. Parce qu'il n'y est pas que question de sexe même s'il est beaucoup question de cela. 
En cherchant sur Internet j'ai découvert que ce roman avait été adapté au théâtre et je dois dire que j'en ai eut des frissons dans le dos, car à la lecture on imagine déjà cette femme fière et digne qui parle à Dieu, à nous aussi, seule au milieu de rien! Si jamais j'ai l'occasion je pense que j'irai la voir!

En résumé: Un livre poignant qui m'a pris aux tripes et un personnage que l'on ne juge pas mais qu'on écoute et que l'on comprend

jeudi 26 avril 2012

Les Thanatonautes de Bernard Werber

Nombre de pages: 451
Auteur: Werber Bernard
Editions: Le Grand Livre du Mois
Challenge: Prochaine lecture de ma PAL

Mon avis:
Vous avez toujours voulu savoir ce qu'il y a après la mort? L'équipe de Raoul Razorbak, Michael Pinson, Amandine Ballus y sont allés et en sont revenus.
Ce roman est écrit comme un ouvrage religieux (à mon avis), il y a des "versets", 301 en tout. Ils alternent les explications mythologiques sur la mort, les fiches de police (qui montre sa force d'inertie! Et qui n'est pas celle que l'on croit!), et le récit en lui-même raconté du point de vue de Michael. Celui-ci nous raconte d'abord son enfance, puis son adolescence et enfin adulte, son parcours de thanatonaute.
Au fait c'est quoi "un thanatonaute", c'est un explorateur de la mort, ou plus précisément du territoire des morts.
Tout commence avec la fascination morbide du père de Raoul, le suicide du père qui génère du coup une fascination identique chez le fils.
Les personnages sont très sympathiques, très exubérants, tous autant qu'ils sont. Les petites fiches d'identité judiciaire qui leurs sont consacrées sont concises mais drôle!
J'ai trouvé ce livre très drôle. Il y a beaucoup de références à la littérature de science fiction et fantastique, dont une grosse dédicace à Herbert (dans la mort il est important de connaître les répliques de Dune!). Le chemin est certes un peu long, je suis comme tout le monde je veux savoir ce qu'il y a après. Par contre c'est une mine de connaissance sur les différentes religions et mythologies du monde, on ressort de cette lecture beaucoup moins bête! 
Les passages qui m'ont le plus divertie restent "l'entretien avec un mortel". Sincèrement ce dialogue est un régal. La notion de permis à point, j'imagine très bien un truc comme l'eurovision: Tu as volé -50points, tu as été gentille avec une vieille dame +10 points. Et oui on perd plus à être méchant qu'on gagne à être gentil. Les différents territoires sont tous différents et tous fort agréable, en tant que lecteur s'entend bien sur. Et cette organisation paradisiaque...
Un seul regret: devoir attendre la fin du livre pour savoir comment on dessine un cercle et son centre sans lever son stylo, sérieusement cette question a parasiter ma lecture!!!(Je plaisantes, l'ironie passe des fois mal au clavier!)

En résumé: Un livre drôle mais qui me confirme dans ma volonté de ne pas savoir ce qu'il y a après!

4ème de couverture:
Le " phénomène Werber " continue. Après Les Fourmis et Le Jour des fourmis, deux best-sellers au succès sans précédent dans le monde entier (traduits dans 17 langues des Etats-Unis à la Corée), voici Les Thanatonautes : la grande épopée moderne qui perce jusqu'au mystère de la mort. Nourri d'informations scientifiques souvent inédites, des textes sacrés et initiatiques les plus secrets des principales religions depuis le fond des âges, Bernard Werber nous entraîne à la découverte du continent ultime, au-delà de notre imaginaire. En suivant les Thanatonautes, vous connaîtrez des rêves et des terreurs insondables, vous subirez les lois d'un univers étrange, où se cache l'énigme qui hante les hommes depuis toujours... Jamais personne n'est allé aussi loin que les Thanatonautes. Ils ont exploré la vie après la vie. L'odyssée la plus stupéfiante de tous les temps.

lundi 23 avril 2012

L'accordeur de silences de Mia Couto

Nombre de pages: 238
Auteur: Couto Mia
Editions: Métaillé

Mon avis:
Isolés au coeur d'une réserve de chasse on suit la rencontre d'un petit groupe familial, (le père et ses deux enfants et un ancien soldat), avec une femme étrangère amenée là par l'oncle.
Ce récit est à la fois extrêmement doux et violent. Le père a recréé tout un monde avec ses règles, ses rituels, ses croyances. Il a coupé de la société ses enfants. Et si l'aîné se souvient de l'extérieur, le plus jeune n'a pour seul réalité que les limites de Jésusalem.
J'ai souri souvent, pleuré parfois mais il y a une poésie dans l'écrit de Mia Couto qui nous fait écouter le récit de Mwanito. Je n'ai pas réussi à en vouloir au père de toute cette folie.
L'absente est omniprésente, par son manque, par son souvenir.
Le livre est très bien construit. On découvre d'abord l'humanité de Jésusalem par la description des personnages. Un chapitre par protagoniste qui nous permets de prendre toute la sève de chaque personnage. Ensuite la deuxième partie est consacrée à la rencontre avec cette femme. Mon premier réflexe: "c'est la mère!"
Il y a beaucoup de non-dits et l'auteur réussit à insuffler un peu, voir beaucoup, de suspens à cette histoire. Beaucoup de questions trouvent leurs réponses dans la dernière partie de l'ouvrage.
L'auteur nous parle beaucoup de "la saudade", je suis donc aller voir ce que signifier ce mot. Petit moment culturel:
La saudade est un mot portugais et galicien, qui exprime une tristesse empreinte de nostalgie .
Saudade est généralement considéré comme le mot portugais et galicien le plus difficile à traduire. En roumain le mot « dor » exprime en partie les mêmes sentiments qu'on ne peut décrire que par le chant. Le musicien Pierre Barouh le définit comme un « manque habité »[1].
Au Brésil, le jour de saudade est officiellement célébrée le 30 janvier
(Merci Wiki!!)
Le mot est parfait pour caractériser ce roman.

En résumé: Un livre sur l'absence, la mort, la folie, le deuil et l'Amour.

4ème de couverture:
"La première fois que j'ai vu une femme j'avais onze ans et je me suis trouvé soudainement si désarmé que j'ai fondu en larmes. Je vivais dans un désert habité uniquement par cinq hommes. Mon père avait donné un nom à ce coin perdu: Jesusalèm. C'était cette terre-là où Jésus devrait se décrucifier. Et point, final.
Mon vieux, Silvestre Vitalicio, nous avait expliqué que c'en était fini du monde et que nous étions les derniers survivants. Après l'horizon ne figuraient plus que les territoires sans vie qu'il appelait vaguement l'Autre-Côté."
Dans la réserve de chasse isolée, au coeur d'un Mozambique dévasté par les guerres, le monde de Mwanito, l'accordeur de silences, né pour se taire, va voler en éclats avec l'arrivée d'une femme inconnue qui mettra Silvestre, le maître de ce monde désolé, en face de sa culpabilité.
Mia Couto, admirateur du Brésilien Guimares Rosa, tire de la langue du Mozambique, belle, tragique, drôle, énigmatique, tout son pouvoir de création d'un univers littéraire plein d'invention, de poésie et d'ironie.

dimanche 22 avril 2012

Robe de Marié de Pierre Lemaître

Nombre de pages: 314
Auteur: Lemaître Pierre
Editions: Le livre de poche
Challenge, Prochaine lecture de sa PAL, Baby Challenge Thriller

Mon avis:
On suit le parcours de Sophie Duguet, jeune femme charmante mais qui souffre de folie. Et celle-ci loin d'être douce est plutôt meurtrière!
Il faut s'accrocher au départ. Le style est confus, haché, un peu bancal... En fait il est le reflet de l'état d'esprit du personnage. Et puis petit à petit on se dit "Allez, soyons fous!" Parce que la question est là: Sophie est-elle vraiment folle?
La plupart des thrillers que j'ai lu, (pas de quoi remplir une bibliothèque mais quand même!), se plaçaient souvent du côté de l'enquête policière. Ici rien de tel, nous sommes du côté obscure de la force, (j'ai toujours eut envie de la placer celle-là!). 
Sans trop en dire, parce que ce petit livre est savoureux de suspens et d'inattendu et qu'il ne faut pas gâcher, c'est qu'il s'agit d'une descente dans les affres de la folie. Ou plutôt DES folies. 
Sophie, même complètement barrée et meurtrière, reste attachante de fragilité d'humanité. J'ai eut envie de la protéger, mais il est dangereux de se fier aux apparences. Elle est intelligente, très, et du coup sa folie n'en est que plus douloureuse. 
Je dois avouer , honte à moi, que les premières pages j'ai eut un gros doute. Je me suis dis que ce roman n'était vraiment pas top. Mais c'est là le talent des grands , vous prouvez toute en finesse que vous vous trompez, et de le faire avec suffisamment de doigté pour que vous n'en preniez pas ombrage.
Ce livre m'a été choisi par Julianany dans le cadre du challenge prochaine lecture de ma PAL sur Livraddict, c'est chouette de laisser les autres décider comme ça si c'est bien on leur dit "merci", (donc merci Julianany), et si c'est pas bien, (j'ai que des chefs d'oeuvre dans ma bibliothèque, je suis une femme de goût!).

En résumé: Un livre déroutant qui montre la folie et l'apparence de la folie.

4ème de couverture:
Nul n'est à l'abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape... Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique.

Vivants d'Isaac Marion

Nombre de pages: 318
Auteur: Marion Isaac
Editions: Bragelonne
Lecture commune du 22 avril 2012

Mon avis:
Si vous cherchez une histoire de zombies classique, passez votre chemin! Certes il y a quelques chairs arrachées et dévorées, des cadavres errants, des cervelles contaminées explosées, mais là n'est pas l'histoire. Quelle peut être l'histoire d'un livre de zombies si ce n'est la survie de courageux humains face à a horde de morts? Une histoire d'amour!!! Pour pimenter: une romance entre un mort, R, et une vivante, Julie. (Il m'a fallu écrire ce résumé pour me rendre compte qu'il s'agissait des initiales de Roméo et Juliette).
Si vous êtes un puriste du zombie vous risquez d'être déçu. Pour ma part les morts d'Isaac Marion m'ont beaucoup divertis. R, qui s'acharne à courir, (errer), derrière un semblant de vie, est particulièrement amusant. C'est par ses yeux, son ventre que nous découvrons ce monde. Il a une conscience zombie très limitée mais très rafraîchissante. 
J'ai adoré voir les morts, alors qu'ils sont morts, singer les codes des vivants. Et hop au détour d'un couloir le pauvre gars se retrouve marié à une intrigante, et hop de suite deux gosses. Et Papa va au travail pour ramener la pitance à Maman, aux enfants et aux vieux. Les enfants vont à l'école! On va à l'Eglise... A quoi ça sert de mourir si c'est pour s'enquiquiner autant que dans la vraie vie!!!
Les vivants , quant à eux , sont tellement obnubilés par leur survie qu'ils ont oublié de vivre. C'est ballot quand même!!
Le style de Marion est vivant, le comble vu qu'il se place du côté zombie. En fait ce livre est idéal pour ceux qui ont été traumatisé par le film "l'armée des morts" et son manque d'espoir. Ici c'est de l'optimisme en barre, un plaidoyer pour la paix!! C'est promis si un mort vivant sonne à ma porte je lui fais la causette plutôt que de lui démolir le crâne!!
Il faut quand même dire un petit mot sur Julie, tant d'ouverture d'esprit de générosité d'âme... C'est presque suspect pour moi qui est du mal à faire un bécot à quelqu'un qui a mauvaise haleine alors un macchabée...
Mon personnage préféré, celui qui m'a le plus touchée, émue est M. Bah oui il regarde des pornos, il goinfre des vivants, mais il a de l'humour ce garçon est c'est le plus important!!

En résumé: Un livre très divertissant, qui m'a bien fait rire, par contre je ne suis pas sure qu'il faille le lire comme un livre de zombies sinon gros risque de déceptions.

Les autres participants à cette Lecture commune organisée par Tousleslivres sur Livraddict sont: 
Tousleslivres
L@ura
angelebb
livromaniac
Flof13

(reveline)
(Arcaalea)

4ème de couverture:
Le monde est dévasté par une étrange épidémie. Les Morts se relèvent, les Vivants se cloîtrent à l'intérieur de forteresses. Une guerre sans merci les opposent.
R est un Mort. Comme tous les Morts, R n'a pas de souvenirs, pas d'émotions, et, animé par une faim irrépressible, dévore les Vivants. Mais R rencontre Julie. R l'emmène avec lui. Et bafoue les règles des Vivants et des Morts pour rester avec elle. Mais leur monde ne les laissera pas faire.

vendredi 20 avril 2012

Le cercle des poètes disparus de N.H Kleinbaum

Nombre de pages: 191
Auteur : Kleinbaum N.H
Editions: Livre de Poche
Challenge: Baby challenge littérature contemporaine

Mon avis:
Un groupe d'élèves d'un collège de garçon huppé rencontre un professeur de littérature passionné et excentrique.
J'ai vu le film plusieurs fois et en lisant le livre j'ai revu chaque scène de façon aussi distincte que si elle passaient sur mon écran. J'ai ri, j'ai souri, j'ai pleuré, j'ai espéré que la fin change (bah oui! Je suis une grande naïve!).
L'émotion est juste. Les personnages réalistes. Keating apparaît comme le professeur idéal. Vous pouvez l'avouer on a tous rêvé d'avoir un Mr Keating comme prof. Il aurait presque réussi à me faire aimé la poésie, je dis bien presque... En tout cas , repasser le film susciterai des vocations!
Les adolescents sont attachants, même le fayot traître. Mes préférés, et je suis sure que je ne suis pas la seule, sont Todd Anderson et Neil Perry. Parce que l'un comme l'autre ils subissent le poids de la volonté de leurs parents. Neil doit réussir pour combler le besoin de reconnaissance de ses parents, Todd doit s'acharner à être le pâle reflet d'un grand frère idéal. Ils arrivent avec leurs grosses fêlures et ils vont s'affirmer, se briser...

En résumé: Que d'émotions!!!

4ème de couverture:
Il fut leur inspiration.
Il a transformé leur vie à jamais.
A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M.
Keating.
Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.
Même si le drame - le suicide d'un adolescent déchire finalement cette expérience unique, même si Keating doit quitter le collège, il restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie.
Le roman du film-événement de Peter Weir, Oscar 1990 du meilleur scénario, qui a bouleversé des centaines de milliers de spectateurs.

1984 de George Orwell

Nombre de pages: 391
Auteur: Orwell George
Editions: Folio
Challenges: A vos nombres, Chefs d'oeuvre de la SFFF

Mon avis:
Winston Smith vit à Londres en 1984 sous le regard de Big Brother. Il travaille au ministère de la Vérité, est marié avec une femme qu'il n'a pas vu depuis 10 ans et il commets le pire des crimes. Il pense, il réfléchit, il remets en cause les principes de l'Angsoc.
Ce livre est terrifiant. Pas par les effets spéciaux, la technologie avancée, mais par sa banalité. C'est réaliste, horriblement réaliste. Orwell a été marqué par le nazisme, le fascisme, le communiste. Ça se sent! il pousse la réflexion jusqu'au bout. Les personnages évoluent dans un État totalitaire, qui gouverne tout. Ce système fonctionne pour le système sans autre but que le fonctionnement du système. On aimerait se dire que c'est impossible. Que ce genre de choses dans la vraie vie ne se produira jamais et pourtant... En refermant le livre on guette les premiers signes de cette aliénation de l'individu.
Winston Smith, le personnage principal est tout sauf un héros, il n'est pas beau, ni courageux, ni particulièrement intelligent. En fait après réflexion, il est nous. Et sa destinée ne laisse que peu d'espoir!
Le style d'Orwell est sobre. Il n'en rajoute pas et son récit en est d'autant plus fort!
J'avais déjà lu 1984, dans mes jeunes années, et après un certain temps la seule chose que l'on retient c'est Big Brother, cette menace imperceptible omnisciente, omniprésente, omnipotente.

En résumé: Un livre puissant, tout en finesse , qui dénonce le totalitarisme, la négation de l'individu . Mais un livre pessimiste qui ne laisse aucun espoir la question n'est pas Est-ce possible?, mais Quand cela aura t'il lieu?

4ème de couverture:
De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face.

BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens.

Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance.
Seule comptait la Police de la Pensée.

mercredi 18 avril 2012

Druide d'Olivier Péru


Nombre de pages : 511
Auteur: Péru Olivier
Editions: Eclipse
Challenge: Big Challenge n°1, Baby challenge Fantasy, Prochaine lecture de sa PAL

Mon avis:
Un crime abominable a eut lieu dans la forteresse de Wishneight. Le druide Obrigan est appelé pour enquêter sur ces meurtres et peut être éviter une guerre entre le royaume du Sonrygar, gouverné par le roi Yllias, et le royaume du Rahimir. Mais dans l'ombre guette un ennemi bien plus redoutable que tout ce que peuvent imaginer les hommes.
Ce livre est une merveille. D'une part par l'univers qui y est développé, la forêt, les druides, les couronnes de Sonrygar et Rahimir, la table-anneau,... D'autre part par l'intrigue en elle-même qui maintient un suspens jusqu'à la fin. J'ai du me retenir de lire la fin. J'ai ressenti l'angoisse des personnages à chaque page et leurs peurs sont devenues les miennes.
Je me suis attaché aux personnages et bizarrement pas principalement à Obrigan, mais à Jarekson, le prince impétueux du Rahimir. J'ai beaucoup aimé son caractère, un peu roublard, et que dire de sa blessure d'âme bien plus terrible que celles physiques. Il est vrai que ses actions ne sont pas toujours louables mais j'ai quand même beaucoup eut de sympathie pour lui.
Obrigan est à la fois tout ce qu'on attends d'un héros mais pas que. Certes il est courageux, généreux, loyal, mais il n'y a rien du héros solitaire qui se sacrifie seul. Il est un meneur d'hommes. Il est lui aussi marqué par son passé, ce qui le rends plus humain. J'ai aimé sa relation avec ses apprentis même s'il a tendance à se la jouer "père de famille" avec tout ce qui est plus jeune que lui.
Ses apprentis Tobias et Kesher sont des jeunes gens courageux et confrontés bien trop tôt à la dure réalité d'un monde instable. Chacun d'eux a ses points faibles et points forts , ils ne vont pas affronter les évènements de la même manière.
Arkantia, la jeune ombre, est une femme de caractère, elle suit son instinct ce qui la mets dans une positions plus qu'inconfortable.

En résumé:Une très belle histoire, donc, avec un seul regret qu'Olivier Péru n'est pas respecté la tradition des auteurs de Fantasy qui font 10 ou 20 tomes pour raconter leur saga! Bah oui même avec 500 pages je n'en ai pas assez!!

4ème de couverture:
1123 après le Pacte.
Au nord vivent les hommes du froid et de l'acier, au sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d'ombres, d'arbres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte Ancien. Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse mais un crime impensable bouleverse la loi de toutes les couronnes : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats ont été sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier.
Certains voient là l'oeuvre monstrueuse d'un mal ancien, d'autres usent du drame comme d'un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes. Un druide, Obrigan, et ses deux apprentis ont pour mission de retrouver les assassins avant qu'une nouvelle guerre n'éclate. Mais pour la première fois, Obrigan, l'un des plus réputés maître loup de la forêt, se sent impuissant face à l'énigme sanglante qu'il doit élucider… Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n'ont pas de réponses.
Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt

mardi 17 avril 2012

Ravage de René Barjavel

Nombre de pages: 311
Auteur: Barjavel René
Editions: Folio
Challenge: Les chefs d'oeuvre de la SFFF

Mon avis:
J'avais déjà lu ce roman il y a longtemps et j'en gardais un vague souvenir, en fait après relecture très vague. Ce récit date de 1943.
En 2052 les avancées scientifiques ont été telles que partout les machines sont indispensables. Mais une catastrophe mystérieuse prive cette humanité de tout avenir!
La vision de Barjavel de l'avenir est à la fois amusante et troublante. Il est un homme de son siècle. Les femmes y sont épouses, mères ou légères... Mais surtout elles sont faibles et soumises. La figure du Pater Familias est omniprésente. François Deschamps, le héros, en est l'expression ultime. Fort, un roc, autoritaire qui prends les décisions et les imposent à tous! La fée électricité est omniprésente, les voitures, la domotique, le traitement des maladies. Barjavel est quelque part visionnaire. Aujourd'hui l'électricité est partout... Et souvent je me demande ce qu'il se passerait en cas de coupure générale et durable.
Par contre on est encore loin de la génération quasi spontanée pour les aliments. Cet aspect ne m'avait pas marqué à l'époque. Par contre le traitement des morts étaient resté gravé. Après relecture je me suis rendue compte que le livre était emprunt de mysticisme. De la part des personnages, (le rassemblement autour de la Tour Eiffel), à la fin avec une approche biblique de l'histoire.
J'avais trouvé à l'époque des similitudes entre ce livre et Le Fléau de Stephen King. Même s'ils sont différents il y a pour moi une même impulsion. La science qui entraîne le déclin de l'humanité. L'homme providentiel qui se pose en chef , (dans le sens père de famille), la religion , le bien et le mal.
Gros bémol, la morale de la fin, François en refusant toute contradiction, tout progrès apparaît comme un tyran. Les décisions prises au nom de l'intérêt général bafoue les intérêts, les libertés individuelles.

En résumé: C'était sans doute un livre révolutionnaire pour l'époque. Je peux lui reconnaître ce mérite mais certaines idées m'ont fait sourire, (par leur ridicule!), et pourtant j'ai eut du plaisir à le lire!

4ème de couverture:
Paris 2052; dans une France où la Ville prospère , où le Progrès de l'homme éclate, où l'électricité, devenue indispensable, a même remplacé l'agriculture, tout semble possible et l'Homme n'a même plus peur de la mort. Pourtant, après une formidable panne électrique, la ville est brusquement plongée dans le chaos.
Un panique effroyable prend les Parisiens, laissant les hommes en proie à leurs instincts les plus primaires: égoïsme, folie, pillages, tuerie, barbarie...

lundi 16 avril 2012

Vérité de Peter James

Nombre de pages:701
Auteur: James Peter
Editions : Milady
Challenge : Prochaine lecture de sa PAL choisie par Juliany

Mon avis:
J'ai acheté ce pavé dans une frénésie d'horreur, il était accompagné de Rituel de chair et d'infection. Lors du premier essai de lecture j'avais abandonné au bout de 100 pages, donc quand Juliany me l'a choisi j'étais mi-figue mi-raisin.
C'est l'histoire d'un engrenage, d'une spirale infernale, d'un complot millénaire. Au milieu un couple banal Susan et John. Ils vont pactiser avec le diable et lui donner ce qu'il veut un enfant.
Petit défaut du titre c'est qu'il mets du temps à démarrer, un diesel! Ça chauffe lentement puis d'un coup ça part et là il faut s'accrocher.
On se pose beaucoup de questions. Pourquoi Susan? Qui est Sarotzini? Qui est Kündz? Qui est l'enfant? Quel est leur but? Comment va se finir l'histoire (oui je sais cette question on se la pose pour tous les livres!)?
Les réponses arrivent à la fin, c'est pour ça qu'il faut passer les 200 premières pages! Et elles m'ont laissées pantoises! Il y a pas mal de références ésotériques, bien sympathiques sans qu'il soit évoqué la naissance de L'antéchrist! Certaines théories de Sarotzini ont presque réussi à m'interpeller, et s'il avait raison. Mais ses agissements laissent voir de quels côtés il penche.

En résumé: Merci Juliany pour l'avoir choisi, sinon je ne l'aurai jamais rouvert, ce n'est pas un coup de coeur mais après le démarrage un peu long je me suis facilement laissée prendre par l'histoire.

4ème de couverture:
John et Susan ont tout pour être heureux. Mais à la suite d'un coup du sort ils se retrouvent ruinés, menacés de tout perdre. Un homme mystérieux et richissime propose alors à Susan de porter son enfant en échange d'une grosse somme. Cet enfant, il l'appellera Vérité. Le couple accepte et tout va alors basculer dans l'horreur. Un récit cauchemardesque et pervers dont l'intensité va crescendo et interdit tout abandon en cours de route.

Les eaux acides - Les cités des anciens tome 2 de Robin Hobb


Nombre de pages: 348
Auteur: Hobb Robin
Editions; J'ai lu
Lecture commune du 16 avril 2012

Mon avis:
2ème tome de la nouvelle série de Robin Hobb, les cités des anciens reprend l'univers de l'assassin royal et des aventuriers de la mer. L'univers est le même mais les acteurs sont différents, même si l'on retrouve de façon sporadique quelques vieilles connaissances.
L'histoire: Les serpents sont sortis de leur cocon, mais en lieu et place de magnifiques dragons les humains découvre des spécimens malformés, diminués. Face aux désagréments et manigances engendrés par les dragons il est décidé de les escorter jusqu'à une cité mythique Kelsingra. Pour se faire le conseil des marchands de Cassaric recrute un groupe de gardien , constitué de jeunes gens marqués par le désert des pluies. Pour les accompagné Leftrin, capitaine du Mataf, une gabare en bois sorcier. Celui-ci nourrit une attirance pour Alice Kincarron Finbog et intrigue pour qu'elle le suive dans son aventure. Elle en profite pour réaliser son rêve et fuir une vie de contrainte auprès de son époux Heist. Elle est chaperonnée par Sédric, un ami, (reste à savoir de qui!). On suit également Thymara, une jeune fille étrange et courageuse, gardienne de Sintara une reine dragon bleue.
Beaucoup de personnages donc pour cette aventure. On se laisse facilement porter par ce récit. Sédric qui m'avait paru sympathique dans le premier tome montre son vrai jour, et c'est pas joli joli... Alice s'affirme , s'épanouit au contact des dragons mais surtout à la lumière de l'attirance de Leftrin.
Le groupe des Gardiens est complexe, on sent des tensions, des individualités qui s'opposent, des volontés qui se heurtent.

En résumé: C'est du Robin Hobb, c'est bon, très bon!

4ème de couverture:
Le grand jour se profile : Alise comme Thymara vont enfin se trouver face aux dragons, l'une pour assouvir sa soif de connaissances, l'autre pour les conduire, avec un groupe de jeunes gens comme elle, jusqu'à la légendaire cité des Anciens, Kelsingra.
Ce qu'elles ignorent, c'est que cette rencontre changera leur existence.
Alise, passagère à bord du Mataf dont le rugueux capitaine, Leftrin, ne la laisse pas insensible, va faire un choix qui met en péril sa réputation et son mariage, et détourne son ami et chaperon, Sédric, d'autres plans, bien arrêtés et beaucoup plus profitables.
Thymara, elle, par sa fréquentation des autres jeunes gardiens, porteurs des stigmates du désert des Pluies, devra peu à peu remettre en cause les règles qui régissent sa vie depuis sa naissance.
Tous affrontent un trajet long et pénible avec les dragons, où ils découvrent leur vraie nature et apprennent à se connaître face à des adversaires qui habitent parfois au fond d'eux-mêmes.

Autres participants:

audel
Flof13
Frankie
Iani
Lebbmony
Luna
Quaidesamoureux
Ptitetrolle

dimanche 15 avril 2012

Jours sans faim de Delphine de Vigan


Nombre de pages : 125
Auteur: Vigan Delphine de
Editions: J'ai lu
Challenge: Un mot des titres

Mon avis:
Un récit bouleversant sur l'anorexie. Au départ la jeune femme n'est que"elle", le médecin "il", les autres malades n'ont pas plus d'identité. Puis petit à petit avec les kilos viennent l'expression de l'être. Et très vite on découvre qu'il y a l'esprit, le corps et la maladie. Et tous les trois cohabitent dans le même espace.
L'écriture de Delphine de Vigan est très poétique, j'ai été frappée par la musicalité de certaines phrases, presque une envie de les lire à voix haute pour en ressentir toute la beauté.
Le sujet est lourd, l'anorexie est une maladie complexe. A la défaillance du corps réponds une fêlure de l'âme. Guérir le corps ne suffit pas.
Cette jeune femme nous parle d'elle, de ses angoisses, de son passé. On pense toucher du doigt la raison de son mal être mais très vite une autre raison apparaît et puis une autre, comme s'il n'y avait pas vraiment de point de départ. Elle est attachante et courageuse.
Une foule de personnages l'entoure, on les frôle, les découvre à peine. Et pourtant on perçoit également leur faiblesse, leurs défauts. Les parents défaillants, les amis impuissants, et les autres croisés au détour d'un couloir semblables et si différents.

En résumé: Un tout petit livre mais où chaque mot, chaque phrase ont leur importance.

4ème de couverture:
Laure a 19 ans, elle est anorexique... Jours après jours, elle raconte, analyse, décrit... Trois mois d'examen de soi, d'une vie comme dans un aquarium, un livre sincère, sans rancune, sans apitoiement, juste la précision des mots et la vivacité de l'analyse. On découvre un paysage mental, captivé par ce premier roman.

vendredi 13 avril 2012

La couleur des sentiments de Kathryn Stockett



Nombre de pages:517

Auteur: Stockett Kathryn

Editions: Actes Sud

Challenge: Baby Challenge littérature contemporaine, Big Challenge n°29


Mon avis:

Même si je ne suis pas ignarde de l'histoire et de la nature humaine j'ai toujours du mal à comprendre le cheminement intellectuel que peut utiliser un individu pour se penser supérieur à un autre.

L'histoire, Une jeune femme, blanche de bonne famille avec le désir de devenir écrivain et le souvenir d'une bonne aimante, va pousser des domestiques noires a se confier et raconter leur vie au service des familles blanches. Tout ceci se passe à Jackson, Mississipi dans les années 60.

Ce livre est drôle, dramatique et drôle, dramatiquement drôle. Tout commence avec une histoire de toilettes. Hilly Holbrook en visite chez son amie Elisabeth Leefolt s'étonne que celle-ci laisse sa bonne Aibeleen partagé les toilettes de la famille. J'ai trouvé cela tellement absurde. D'une parce que c'est un racisme très terre à terre et de deux parce que ces dames laissent ces noires (qu'elles soupçonnent de transmettre d'affreuses maladies), les servir, leur faire à manger, s'occuper de leurs enfants. A moins que la tenue réglementaire d'une bonne à cette époque soit une tenue d'astronaute...

Et cette histoire de toilettes dure, dure... Elle est l'un des fil conducteur du roman, et un ressort comique à l'occasion!

Autre fil conducteur, la tarte au chocolat de Minny... Un mystère savoureux à la chute exquise!! Au départ tout ce que l'on sait c'est que Minny, bonne de Madame Walters (mère de Hilly), à fait quelque chose d'Abominable Affreux avec cette tarte à Madame Hilly . Et cette tarte revient sur la table régulièrement jusqu'à la fin.

Il y a trois narratrices. On suit tour à tour le point de vue d'Aibileen, celui de Minny et enfin celui de Skeeter (la jeune femme blanche écrivain). Elles sont touchantes toutes les trois. Aibileen en a bavé mais elle a une douceur, une humanité et pourtant elle se rebelle à sa manière. Minny, elle, a une grande gueule, et pourtant on sent la faiblesse, la fêlure de son âme. Skeeter, ou Eugenia Phelan, est sensible mais naïve, terriblement naïve. Tout commence pour elle avec le souvenir de la bonne qui l'a élevée et qui a disparue, Constantine. On se pose des questions, on émets des hypothèses... Au fil des pages elle s'affirme, dans la douleur.

La méchante de l'histoire, Hilly Holbrook est exceptionnelle. J'ai adoré la détester, je me suis réjouie de ses malheurs (pas bien!!!). Il faut lui reconnaître le mérite d'être mauvaise avec tout le monde , les noirs parce qu'ils sont noirs, Célia Folte parce qu'elle vient de la campagne et est mariée avec Johnny, Skeeter, parce qu'elle ne pense pas comme elle,...


En résumé: Je n'ai pas vu le film mais le livre est génial, il montre toute la stupidité de la ségrégation mais mets aussi en avant l'individu. J'ai été particulièrement ému par les dernières pages du livre (pas de l'histoire) où l'auteur nous parle de sa propre expérience avec sa bonne Demetrie.


4ème de couverture:

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même laisser un mot.Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Fog de James Herbert



E-Book

Auteur: Herbert James

Editions: Bragelonne


Mon avis:

J'ai profité d'une promotion chez Bragelonne pour nourrir mon gentil Kobo avec cet ouvrage à 0.99€. J'avais envie de me faire peur!!

L'histoire: Holman est dépêché par le ministère de l'environnement anglais pour enquêter sur l'utilisation de terrain par le ministère de la défense (l'armée quoi!). Son enquête fait chou blanc mais en arrivant dans un village il est pris dans un tremblement de terre. Tombant dans le gouffre qui s'est ouvert il arrive à remonter avec une fillette . Avec eux remonte un brouillard jaunâtre. Une fois à la surface Holman perd la raison et cherche à se donner la mort et agresse les sauveteurs. Choc post-traumatique, intoxication au brouillard...

J'ai retrouvé dans l'écriture de James Herbert les sensations d'effroi que je ressentais en lisant du King adolescente. Parce que j'ai vieilli et que je ne dors plus seule j'ai put me passer de la veilleuse (une chance pour ma dignité). Le suspens est quasi insoutenable. On oscille entre plusieurs théories pour expliquer la vague de folie qui touche l'Angleterre. On élabore des scénarios (scenarii) quant à l'expansion du brouillard. Même quand on pense que c'est fini James Herbert en remets une dernière petite couche.

Certaine scènes sont terribles, comme celle des écoliers ou des oiseaux (j'ai une peur bleu des oiseaux!!). La folie est décrite ici dans ce qu'il y a de pire, elle fait ressortir les pires aspects de la nature humaine.

Une petite voix n'a cesse de me murmurer à l'oreille que ce genre de chose pourrait arriver, en même temps je pense aussi qu'il peut y avoir une invasion zombie, donc pas de panique!!


En résumé: Un bon roman qui m'a tenu en haleine, c'est décidé je ne sors plus par temps de brouillard.


4ème de couverture:

Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s’échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d’emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d’Angleterre…

mercredi 11 avril 2012

Le sang- Le dernier souffle tome 2 de Fiona McIntosh



Nombre de pages: 459

Auteur: McIntosh Fiona

Editions Bragelonne


Mon avis:

Deuxième tome d'une trilogie j'ai lu le premier il y a bien longtemps (au moins 4 mois!). Pas que la série m'est déplue, elle est franchement bien, mais il y a tellement de choses à lire et tellement peu de temps...

Wyl thirsk, à défaut d'avoir un nom facile à écrire et à prononcer, est un jeune homme loyal, courageux qui a eut le malheur de déplaire à l'affreux de service. Manque de chance ce dernier est son souverain Célimus, roi de Morgravia. Et quitte à ne pas avoir de chances autant y aller franco. Notre ami Wyl, parce qu'il a fait preuve d'humanité vis à vis d'une jeune fille suppliciée, a été touché par un don ou une malédiction (tout est question de point de vue). Son âme passe dans le corps de la personne qui le tue. Pour couronner le tout Wyl est tombé follement amoureux de Valentyna, la souveraine de Briavel. Celle-ci doit choisir entre la guerre avec Morgravia ou le mariage avec Célimus. Elle hésite, elle temporise... Dans l'ombre rôde une autre menace celle du roi des Montagnards, Cailech et avec lui, son âme damnée Raschlyn...

Un univers de Fantasy riche et fantastique. Le tome 1 nous laisse en plein suspens, le tome 2 de même...

Ici on en apprend plus sur ce qu'est le dernier souffle (Wyl est vraiment dans le pétrin!). On approfondi des personnages comme Elysus et Rasclyn. D'autres font leur apparition comme Arémis et le Thicket. Enfin Fynch prends de l'importance, il n'est pas qu'un gentil garçon courageux (et mon chouchou!).


En résumé: Palpitant, l'auteur pratique la touture de façon très subtile. Si, si, le suspens c'est de la torture!!


4ème de couverture:

Le destin de trois royaumes ne tient plus qu'à un fil lorsqu'un jeune guerrier se lance dans une quête éperdue pour lever la terrible malédiction qui pèse sur lui. Le général Wyl Thirsk de Morgravia a vu son meilleur ami se faire décapiter, sa sœur torturée et l'homme qui l'a élevé envoyé à une mort certaine - tout ça par la faute de son souverain, le sinistre et cruel Celimus. Et voici que ce roi haïssable vient de jeter son dévolu sur Briavel - le royaume voisin dont la jeune et jolie reine Valentyna paraît condamnée à une alliance politique que son cœur refuse. Pour sauver celle qu'il aime de ce piège mortel, Wyl n'a plus d'autre choix que... trahir et se battre. Mais le destin est retors et Wyl va être emporté bien loin des machinations diaboliques de l'odieux Celimus. Comme la guerre menace aux frontières Nord où le roi des Barbares ourdit ses complots contre le Sud, Wyl doit absolument trouver celui par qui lui est venu le don - et enfin maîtriser ce maléfice qui a plongé sa vie dans le chaos et menace de détruire les trois royaumes.

Et puis, Paulette de Barbara Constantine



Nombre de pages: 306

Auteur: Constantine Barbara

Editions: Calmann-Levy


Mon avis:

J'avais déjà lu A mélie, sans mélo de Barbara Constantine et j'avais été séduite par la douceur et la spontanéité de son style. Un matin d'été, quand tout s'éveille doucement.

Ici encore une histoire de petits vieux. Rien de péjoratif!!! En refermant ce livre j'ai regretté de ne pas être plus âgée!!!

Ferdinand est veuf et esseulé dans sa grande ferme. Son fils est parti avec sa bru (j'aime bien ce terme désuet!) et ses petits enfants (les lulus). Par un concours de circonstances le vieil homme va d'abord accueillir chez lui sa mysterieuse voisine Marcelline. Celle-ci vient accompagner d'une chienne, d'un chat et d'un âne polisson. De fil en aiguille la cohabitation à deux va devenir une cohabitation à trois, à cinq,... On n'a pas envie que cela s'arrête!!!

Ces rencontres d'individus, de personnalités sont savoureuses. J'ai eut envie d'y croire, de me dire que c'est forcément ainsi que se passent les choses.

En parallèle de la vie de ces petits vieux, on suit également la vie des Lulus. L'éclatement de leur famille, la séparation de leurs parents (Mireille et Roland), c'est ça aussi la vie pas que des bons moments.

Car à bien y réfléchir ce livre tout en légèreté nous parle aussi de séparations, des grandes et des petites. Ce qui à rapprocher toutes ces personnes c'est d'abord la perte.


En résumé: Je lirai d'autres romans de cette auteure, elle me donne la pêche, la banane (j'arrêtes ici mes comparaison fruitières!)


4ème de couverture:

SynopsisFerdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas… Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher. De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

Le dernier jardin, tome 1 - Ephémère de Lauren DeStefano


E-book
Auteur: DeStefano Lauren
Editions Castelmore
Challenge: Lecture Commune du 11 avril 2012, Big Challenge n°48



Mon avis:
La 3ème guerre mondiale a eut lieu et le monde est à jamais bouleversé. Seul l'Amérique du Nord demeure mais pour combien de temps. Suite à des manipulations génétiques les hommes meurent à 25 ans, les femmes à 20 ans. Aucune exception. Dans ce monde agonisant, Rhine, 16 ans, a été enlevée pou servir d'épouse à Linden. Dans un manoir de contes de fées ou de cauchemars, elle va faire la connaissance d'autres jeunes femmes captives comme elle, et de Vaughn, le père de Linden. Elle va aussi croiser Gabriel. Rhine n'aura de cesse de retrouver sa liberté.
En ce moment je suis abonnée à la troisième guerre mondiale!!!
Autant le dire tout de suite ce roman a reveillé la midinette qui sommeille (pas très profond ) en moi. Certes il est pleins de stéréotypes , caricatures diront certains!! Mais c'est réjouissant, l'histoire d'amour est prévisible mais délicieuse. Ce livre est un bonbon!!! C'est bon mais c'est pas de la gastronomie, (n'empêche que j'adore les bonbons)!
Les petits clichés gros comme des buildings, Linden se choisit une brune, une blonde et une rousse... Seul l'Amérique du Nord a survécu au Cataclysme...
Les personnages : Cecily, charmante pintade de 13 ans (!!!!!), elle veut croire au conte de fées. C'est une gamine et dans ce monde il n'y a pas de place pour l'innocence. A l'inverse on a Jenna qui en a un peu trop bavée, (un peu?). Rhine se situe entre les deux, la vie n'a pas toujours été rose mais elle a une famille, (un frère en l'occurrence), et un sacré caractère.
Linden, c'est un mou!!!! M'agace les mous!!! Il est attendrissant comme un chiot!! Pour ma part je le soupçonne de duplicité. On ne peut pas être si innocent en grandissant auprès de Vaughn!!!
Vaugn, le méchant... Scientifique un peu fou, cruel, sans scrupule. Dans le tome 2 c'est sur on en entends parler...
Petite hypothèse personnelle sur l'hécatombe: La puberté...

En résumé: Roman divertissant, qui m'a fait glousser!!

4ème de couverture:
Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort ?
Les scientifiques ont créé des enfants génétiquement parfaits, immunisés contre toutes les maladies. L'humanité a cru voir son avenir assuré...jusqu'au jour où le verdict accablant est tombé. Ces jeunes gens ont une espérance de vie incroyablement courte : 25 ans pour les hommes, 20 ans pour les femmes, sans exception. Dans ce monde désolé, des jeunes filles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames pour la survie de l'espèce.
Rhine, âgée de seize ans, a été enlevée de force à son frère. Elle se réveille enfermée dans une prison dorée, un manoir où des serviteurs veillent à ses moindres désirs. Malgré l'amour sincère de son mari et la confiance qui s'instaure petit à petit avec ses sœurs épouses, Rhine n'a qu'une idée en tête : s'enfuir de cet endroit.

lundi 9 avril 2012

12 femmes d'orient qui ont changé l'histoire de Gilbert Sinoué


Nombre de pages: 337
Auteur: Sinoué Gilbert
Editions: Pygmalion
Challenge: A vos nombres

Mon avis:
Gilbert Sinoué dresse un portrait succinct de 12 femmes d'Orient. Ces portraits ont une valeur assez inégale. Certains m'ont passionnée et du coup je les ai trouvés trop court, d'autres au contraire n'ont suscité chez moi que peu d'intérêt. J'ai une préférence pour l'histoire ancienne plutôt que récente.
Le style de l'auteur est sobre, historique, du coup il manque un peu de romanesque à ce catalogue. Et oui cela ressemble un peu à un catalogue, ou plutôt à un menu. Ça donne envie, ça met l'eau à la bouche. Du coup je me suis jetée sur la bibliographie et me retrouve avec une liste de 17 livres que je veux lire...
Parmi les portraits que je souhaite approfondir: Cléopatre, Bien sûr, Hatshepsout, la Kahina, Zénobie, Makéda, Théodora, Aimée Dubuc de Rivery (la sultane martiniquaise), et Shagarat-el-Dorr. Il s'agit de femmes qui ont gouvernées soit directement soit dans l'ombre.
Petit reproche à l'ouvrage, je n'ai pas compris l'ordre des portraits, peut être géographique... J'aurais préféré un déroulement chronologique, chacune se faisant ainsi l'héritière des autres.. Ici ma lecture a été parasité par la recherche de ce fil conducteur. Ce n'est pas un gros défaut mais du coup cela rajoute à l'effet catalogue.

En résumé: Un ouvrage qui m'a donné l'envie d'en lire d'autres mais qui me laisse sur ma faim (et une faim dévorante!)

4ème de couverture:
Qu'elles soient nées dans la pauvreté ou dans l'aisance, qu'elles aient vu le jour en Egypte ou au Maroc, en Syrie ou à Constantinople, à toutes les époques, des femmes d'Orient ont su forcer le destin et se hisser, envers et contre tous, vers les étoiles.
Qu'il s'agisse de l'inoubliable Oum Kalsoum, "La voix des Arabes ", de La Kahina, la farouche guerrière, de Hoda Shaarawi, féministe avant l'heure, de Hatshepsout, l'unique reine-pharaon, de Zénobie, la reine de Palmyre, ou encore d'Aïcha, l'épouse préférée du Prophète, toutes, à leur manière, ont laissé une empreinte indélébile dans le grand livre de l'Histoire humaine. C'est leur destin éblouissant que Gilbert Sinoué nous rappelle à travers ces pages où rêve et réalité se confondent.

L'atelier de la chair d'Emmanuelle Pol


Nombre de pages: 127
Auteur: Pol Emmanuelle
Editions: Finitude
Challenge

Mon avis:
La narratrice, à la veille de la quarantaine, se découvre un attrait pour les hommes d'un âge avancé. D'abord maladroite dans sa recherche de partenaire elle finit au détour d'un cours de peinture par tomber sur l'amant idéal. Il est artiste, marié et gourmand. Commence alors leur aventure.
Emmanuelle Pol a une façon très subtil de décrire les rapports humains. Du coup la crudité avec laquelle elle parle de la relation sexuelle est d'autant plus marquante. Plus qu'une simple histoire de coucherie il s'agit ici du chemin initiatique d'une femme qui par son attrait pour le 3ème âge se découvre.
On voit évoluer la relation amoureuse de son éclosion à son déclin. Et très vite on se rends compte que la narratrice a été attiré par un amant fantasmé plus que par l'homme réel. Cette description ne vaut pas que pour une relation entre une jeune donzelle et un vieil homme mais quelque part pour toutes les passions amoureuses. Elle a d'abord été attirée par une idée d'amant. Dans le cadre intime de l'atelier leur relation s'épanouit, mais à l'intimité des corps s'oppose la distance des âmes. Quand par un instinct de possession l'artiste veut faire entrer sa maîtresse dans la sphère public, le fantasme s'érode. La relation s'achemine vers le dégoût et la haine.
En parallèle on sent la narratrice évoluée, s'ouvrir à une autre spiritualité. Elle n'est plus la mère, l'épouse, elle redevient femme et individu. Le fait que son amant soit un artiste la pousse à exprimer ses talents d'écriture.
Je me suis demandée s'il s'agissait d'une autobiographie. Parce que oui je suis surprise de voir des jeunettes avec des hommes mûrs, et que , mon mauvais fond me pousse à préjuger de sombres motifs à cette situation. Pour autant le roman ne pas convaincue que j'avais tort, bon j'ai mis un peu d'eau dans mon vin. Il est difficile de voir un attrait pour d'autre dans ce qui ne nous plaît pas.

4ème de couverture:
Mi-horrifiée, mi-troublée, une séduisante jeune femme hésite à s'avouer son attirance pour les hommes âgés. Leurs rides, leurs chairs fatiguées la bouleversent et, surtout, la tentent. Elle décide alors de jeter son dévolu sur un célèbre sculpteur septuagénaire rencontré aux Beaux-Arts. C'est une passion immédiate, intellectuelle, physique, qui fait vaciller ses certitudes de jeune femme émancipée. Elle se découvre objet sous les doigts du vieil homme autoritaire, consentante, étonnamment soumise.

samedi 7 avril 2012

La vérité des fous - le Waldganger épisode 1 de Jeff Balek


E-book
Auteur: Balek Jeff
Editions: Numériklivres:

Mon avis:
Blake, ancien soldat reconverti en chauffeur de camion, est pris dans une attaque terroriste sur un site archéologique. Là il fait une découverte qui va lui sauver la vie... ou la transformer en cauchemar.
Ce récit à la première personne un peu âpre nous tient en haleine. Quel est ce temple? Qu'est-ce que la Clé? Qu'est devenu Blake? Qui est Hasvérus? Que cache toute cette Histoire?
Ça fait beaucoup de questions et peu de réponse dans ce tome. L'auteur pose les bases de son univers et il n'y va pas en douceur. Et pourtant j'ai accroché, mon coté curieux...
Blake apparaît comme un héros pas héroïque du tout. Il est complètement dépassé par sa femme (infidèle), sa fille (droguée et rebelle), son corps (étranger)... Au départ il y a absence de réaction puis enfin quand il se bouge c'est la catastrophe. Il se fait un ennemi redoutable . Tout s'enchaîne... et là c'est la fin du tome!

En résumé: Pas le chois il faut que je télécharge les autres épisodes...

4ème de couverture:
Lors d'une mission archéologique organisée par "la Ville" dans le désert, Blake alias le Waldganger est victime ainsi que toute l'équipe d'une attaque menée par des inconnus. En se mettant à couvert, le Waldganger découvre une salle ancienne dans laquelle se trouvent un autel, un cadavre et une dague. Le Waldganger perd conscience en touchant cette dague. À son réveil, à l'hôpital, Blake, défiguré, est bizarrement pris en charge par l'armée. Il se rend peu à peu compte qu'il est doué d'étranges visions du passé et du présent. Ses intuitions sont décuplées, il sent les choses comme personne. Il ne tarde pas non plus à se rendre compte que sa force et sa rapidité augmentent.Tout cela serait-il lié à la 3eme plaque d'identification qui est apparue à son cou? Dès lors Blake se demande s'il n'est pas en train de devenir fou ou s'il n'est pas victime d'hallucinations.

Le cinquième ange- les derniers hommes épisode 2 de Pierre Bordage

E-book
Auteur: Bordage Pierre
Editions: Diable vauvert
Challenge: A vos nombres

Mon avis:
Solman et les Aquariotes ont repris la route après avoir quitté le rassemblement des peuples nomades de façon précipitée. Le jeune donneur se remet à peine de la trahison des pères et mères de son clan que déjà un pressentiment lui étreint le ventre. Il sait que son peuple va vers une mort certaine. La menace invisible, qu'il a déjà perçu avant, rôde et veut sa perte ainsi que celle de toute l'humanité. Son don suffira-t-il à changer la donne?

Toujours aussi court, une centaine de pages... La situation devient de plus en plus sombre (si, si c'est possible). Solman en sauvant son peuple et en mettant à jour la menace, devient malgré lui un leader. Sauf qu'à 17 ans, l'exercice est loin d'être évident. De plus il est confronté à l'avancée de la maladie chez Raïma.
On découvre que la menace travaille à la destruction de l'humanité depuis longtemps et quelle utilise des plans complexes.
De nouveaux personnages entrent en jeu, reste à savoir s'ils auront de l'importance dans les prochains tomes. Vous avez Clark, le chauffeur , qui devient une sorte de père de substitution pour Solman, un appui. Et enfin Khadija, une albaine mystérieuse, qui va susciter la jalousie de Raïma. Son rôle dans le destin de Solman n'est pas encore éclairci.
Ce tome dévoile également de nouveaux dangers, dus à la folie des Hommes, présente et passée.

En résumé: Un deuxième tome qui se lit aussi vite que le premier (normal 100 pages), j'ai hâte de connaître la suite.

Artemis Fowl d'Eoin Colfer


Nombre de pages: 328
Auteur: Colfer Eoin
Editions: Gallimard jeunesse
Challenge: Big Challenge n°99

Mon avis
Artemis Fowl, est un jeune garçon de 12 ans, orphelin de père et livré à lui-même, sa mère ayant perdu la raison à la suite de la disparition de son époux. Artemis est issu d'une famille où le crime est la tradition. Du coup son système de valeur est quelque peu différent du commun du mortel. Mais il a su conserver une part de la magie de l'enfance. Là où le premier malfrat irait rançonné de riches humains, ou braqué des banques, lui il s'attaque au Petit peuple,( celui des fées et des Elfes). Sauf que voler l'or d'un lutin est plus facile à dire qu'à faire!
Ce livre m'a fait penser à un manga animé Black Butler pour ceux qui connaissent. Là aussi un jeune maître avec un majordome mystérieux et "efficace".
J'ai aimé l'idée du petit peuple hautement technologique et magique, supportant tant bien que mal les êtres de boue.
Par contre Artemis, malgré son intelligence, a tous les traits de caractères d'un enfant. Il est égocentrique et complètement inconscient des conséquences de ses actes.
Le personnage d'Holly, l'elfe des FARfadets m'a beaucoup plus enchanté. Elle est rebelle, pleine d'humour et de caractère et un don certain pour se mettre dans le pétrin.
Le style et l'histoire restent à mon goût assez enfantin (c'est une veille qui parle!)

En résumé: un moment sympa mais face à la montagne de superbes ouvrages qui n'attendent que moi je ne sais pas si je continuerai la série.

4ème de couverture:
Un nouveau héros est né. Il a douze ans, est le dernier rejeton d'une dynastie de voleurs irlandais. Il vit dans un château, auprès de sa mère dont l'esprit a flanché lors de la disparition de son mari. La fortune des Fowl est au plus mal. Mais Artemis est un petit génie escorté d'un serviteur tout dévoué et doté d'une force peu commune. Voilà des atouts de poids pour faire aboutir un projet fou, qui ne pouvait germer que dans la tête d'un enfant : s'emparer de l'or des fées…